Témoignage Nancy (55 ans) : J’ai été enchantée de reprendre le travail, même avec mes ongles brunis par la chimio.
Retour au travail Soins psychosociauxNancy (55) travaille 18 heures par semaine comme réassortisseuse chez Carrefour. En 2006, elle a apris qu’elle avait un cancer du sein.
‘En 2002, ma maman est morte d’un cancer du sein. La même année, j’ai découvert une grosseur dans un de mes propres seins. Mais j’étais si occupée à soigner ma maman que je n’ai même pas voulu consulter. J’étais évidemment terrifiée à l’idée d’être malade aussi. Ma maman avait vécu une véritable calvaire et j’avais assisté à son déclin.
C’est pourquoi j’ai attendu jusqu’en 2006 avant d’aller chez un médecin. Et mes soupçons se sont confirmés. Résultat: une mastectomie, 8 chimios, 25 séances de radiothérapie normale, 7 séances d’irradiation plus intenses, et plusieurs années d’hormonothérapie. Bien sûr, je sais que j’aurais dû faire examiner cette grosseur beaucoup plus tôt, mais j’en étais tout simplement incapable.
Même si, aujourd’hui, tout va bien pour moi. Je travaille autant qu’avant ma maladie: 18 heures par semaine comme réassortisseuse. Mais j’ai demandé à mon patron de me confier un rayon plus ‘léger’, de manière à ce que je ne doive plus manipuler des produits trop lourds. Comme on m’a retire 17 ganglions axillaires, mon bras me joue parfois des tours, même si je ne souffre malheureusement pas de lymphoedème. Au lieu des lourds paquets de nourriture pour animaux que je rangeais autrefois dans le gondoles, je suis aujourd’hui chargée des produits pour le petit-déjeuner: café, choco, sucre, confiture etc. Ce changement n’a pose aucun problème à mon patron.
En tout, je suis restée à la maison sept ou huit mois. Mon travail me manquait beaucoup. Je regrettais les contacts sociaux et les bavardages entre collègues. Il m’arrivait d’ailleurs d’aller leur rendre visite, le temps d’échanger quelques mots. Il fallait bien que je fasse mes courses! J’ai été enchantée de reprendre le travail, même avec mes ongles brunis par la chimio. (Rire)
Il y a deux ans, j’ai bénéficié d’une reconstruction mammaire, ce qui m’a oblige à m’absenter plusieurs fois quatre semaines d’affilée. Mais, là encore, mon patron c’est montré très compréhensif. Et mes collègues m’ont toujours soutenue est encouragée. Je n’avais pas non plus à m’inquiéter pour mes revenus, puisque, pendant maladie, je disposais d’un salaire garanti. Finalement, je me suis bien tirée de cette période difficile!’
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