Jusqu’il y a quelques décennies, les moyens dévolus à la recherche scientifique dans le domaine du cancer du sein étaient bien maigres pour ne pas dire largement insuffisants, de telle sorte que la maladie restait mal connue et les patient(e)s, largement abandonné(e)s à leur sort. Heureusement, les choses ont bien changé depuis qu’Evelyn Lauder a lancé en 1992 la toute première campagne contre le cancer du sein et le ruban rose visant à sensibiliser le public à cette maladie qui touche un si grand nombre de femmes, ce Pink Ribbon qui est devenu depuis un véritable concept.

En 1993, Evelyn Lauder a également fondé la Breast Cancer Research Foundation (BCRF), par le biais de laquelle The Estée Lauder Companies apporte un soutien financier aussi bien à de petites initiatives locales qu’à des travaux scientifiques et projets internationaux révolutionnaires. Au total, plus de 86 millions de dollars ont déjà été alloués à la recherche sur le cancer du sein. Ces investissements ont débouché sur des avancées significatives dans le domaine de la prévention, du diagnostic et du traitement de la maladie et ont permis d’améliorer la qualité de vie d’innombrables patient(e)s, de faire progresser notre connaissance du cancer du sein triple-négatif et de mettre au jour les mécanismes qui sous-tendent la formation de métastases au départ de ces tumeurs.

The Estée Lauder Companies soutient toutefois aussi plus de 60 organisations qui se battent contre le cancer du sein à travers le monde. C’est avec une grande fierté que William Lauder, l’actuel président de l’entreprise, poursuit la mission de sa mère Evelyn.

Pink Illumination

En octobre, mois du cancer du sein, The Estée Lauder Companies assure traditionnellement l’éclairage de bâtiment publics partout dans le monde. Baptisée Pink Illumination, l’initiative a notamment déjà nappé d’un halo rose l’Atomium à Bruxelles, la Tour Eifel à Paris et l’Empire State Building à New York. Cette année, les hôtels de ville de Bruxelles et de Lier comptent parmi les sites retenus dans notre pays.

Isabelle De Cock, general manager The Estée Lauder Companies Benelux : « Cela fait 30 ans que The Estée Lauder Companies investit dans la lutte contre le cancer du sein. Nous sommes fiers de pouvoir également soutenir des organisations belges comme Pink Ribbon asbl, l’UZ Leuven et l’Institut Jules Bordet. Nos collaborateurs se sentent très concernés par ces initiatives locales. »

L’Institut Jules Bordet à Bruxelles est un centre multidisciplinaire intégré unique en Belgique, qui jouit aussi d’une large reconnaissance internationale. Rattaché à l’Université Libre de Bruxelles (ULB), l’établissement est entièrement dédié au traitement des patients oncologiques. Le professeur Christos Sotiriou y travaille comme oncologue médical spécialisé dans le cancer du sein, mais dirige également le Breast Cancer Translational Research Laboratory, un centre de recherche qui se concentre sur la recherche fondamentale dans le domaine du cancer du sein. « Notre laboratoire bénéficie depuis 2006 du soutien financier d’Estée Lauder Companies par le biais de la Breast Cancer Research Foundation », explique le Pr Sotiriou. « Cette aide est pour nous absolument indispensable. Nous nous efforçons de mieux comprendre l’origine et le comportement de la maladie et nous consacrons notamment des études spécifiques au cancer du sein triple négatif. » Le cancer du sein triple négatif est une forme extrêmement agressive de la maladie qui se développe souvent très vite, provoque des métastases plus rapidement que d’autres et, pour comble de malheur, est aussi insensible à l’hormonothérapie.

« La BCRF apporte un soutien indispensable à notre laboratoire de recherche » - Pr Christos Sotiriou, oncologue médical à l’Institut Jules Bordet 

Il représente environ un sixième des tumeurs mammaires. « Un certain nombre de personnes atteintes d’un cancer du sein triple négatif peuvent heureusement être traitées par immunothérapie, mais il reste un pourcentage conséquent qui n’y réagit pas. Nous essayons de comprendre pourquoi en examinant le comportement des cellules de soutien et des cellules tumorales de ces tumeurs triple négatif. Nous espérons que ces connaissances nous permettront ensuite d’adapter les traitements afin que davantage de femmes puissent en bénéficier. » Si ce type de recherche fondamentale revêt une importance cruciale, il est malheureusement aussi beaucoup moins intéressant pour les firmes pharmaceutiques, par exemple. « Nous réalisons des recherches à haut risque, en ce sens que nous ne savons jamais si elles déboucheront sur quelque chose d’utilisable », résume le Pr Sotiriou. « Nous sommes donc particulièrement reconnaissants à la BCRF de rendre ces travaux possibles. »