Au cours d’enquêtes précédentes, une équipe de l’université de l’Oregon avait constaté qu’un programme sportif adapté aidait à reconstruire la force musculaire et à maintenir la perte osseuse sous contrôle chez un groupe de femmes qui avaient survécu au cancer du sein et qui avaient fait du sport régulièrement pendant au moins un an.

Pour déterminer la durabilité de ces bénéfices, Jessica Dobek et ses collègues ont monitoré 44 femmes du groupe d’étude un an plus tard. Certaines d’entre-elles avaient continué le sport, parfois moins intensivement, d’autres avaient cessé toute activité.

Les auteurs de l’étude concluent que les bénéfices de seulement une année d’exercice physique perdurentles années suivantes, même si les exercices sont modérés. La densité osseuse minérale de la hanche et de la colonne vertébrale perdurent aussi après l’arrêt de l’activité physique. Cela vaut aussi pour la force musculaire.

Maintenant que leur travail est terminé, les scientifiques lancent un appel pour reprendre ce type de programme dans le soin à long terme des personnes après le cancer du sein. Ils insistent sur le fait que leur étude est un point de référence potentiel pour déterminer l’ampleur et la durée de l’activité physique nécessaires pour préserver la santé osseuse de ces femmes et réduire ainsi le risque de fractures.

Source: Artsenkrant.com
Référence: Journal of Cancer Survivorship, 9 december 2013, DOI : 10.1007/s11764-013-0313-7