Pour Anja, tout commence le matin du mercredi 14 juillet 2021. Lors de son échographie de contrôle annuelle, on la renvoie à un spécialiste sans lui fournir d’explications. Au début, elle ne s’inquiète pas, mais comprend petit à petit que ça ne présage rien de bon. À la ponction succèdent trois jours d’incrédulité et de stress. Les pires pensées se bousculent dans l’esprit d’Anja ; elle se dit qu’elle va mourir. Le vendredi 16 juillet, le gynécologue lui annonce la mauvaise nouvelle : cancer du sein hormonodépendant. Le médecin fait de son mieux pour tout lui expliquer. Ce sont essentiellement des examens qui l’attendent à présent.

La réaction de son entourage

Après le diagnostic, cette Pinky Pioneer s’est trouvée confrontée à un nouveau dilemme : en parler à ses amis et ses connaissances ou pas ? Elle a rapidement tranché, car elle s’est rendu compte qu’elle ne surmonterait pas ces montagnes russes sans le soutien de ses proches. Elle a décidé de partager la photo d’un ruban Pink Ribbon et de raconter son histoire sur ses réseaux sociaux, afin que tout le monde soit au courant et qu’elle ne soit pas mal à l’aise quand elle rencontrerait d’autres personnes. Le diagnostic a mis au jour de « petites étoiles » : des gens dont elle pensait qu’elles seraient toujours à ses côtés ont fini par prendre leurs distances, tandis que d’autres l’ont accompagnée du début à la fin alors qu’elle n’aurait pas parié sur elles. Ces « petites étoiles », qui se comptent sur les doigts d’une main, auront à jamais une place particulière dans son cœur. Ne dit-on pas que c’est dans le besoin qu’on reconnaît ses vrais amis ?

« Les « petites étoiles », qui se comptent sur les doigts d’une main, auront à jamais une place particulière dans mon cœur. »

La suite

Comme le diagnostic d’Anja est tombé en pleine pandémie de coronavirus, elle n’a pas pu passer d’examens immédiatement. Elle a dû patienter plusieurs semaines. Notre coach de marche Pink Ribbon a subi la chirurgie réparatrice tant attendue en août 2021. Le chirurgien a retiré la tumeur cancéreuse ainsi que 18 ganglions lymphatiques ; il s’avérera par la suite que le ganglion sentinelle avait été touché. C’est la raison pour laquelle Anja devra porter des bas et des gants de contention à vie, afin d’éviter un gonflement de la main ou du bras. Qui plus est, Anja ne peut plus soulever de charges lourdes et doit faire attention à ne pas se blesser.

Reprendre le cours de sa vie

Nous sommes 3 ans plus tard. Les contrôles trimestriels ont cédé la place à des contrôles semestriels, puis annuels. En dehors des séances de kiné, qui se poursuivent, la vie d’Anja a repris son cours, même si la crainte d’une rechute n’est jamais très loin. De nature optimiste, Anja s’efforce toutefois de ne pas se laisser envahir par la peur. Elle voit la vie en rose. Elle mène une existence saine et applique la « méthode Sana » de Sandra Bekkari : pas de tabac, pas d’alcool, pas de sucres ajoutés et suffisamment d’exercice. Elle va régulièrement se balader avec son groupe de marche Pink Ribbon et elle pratique le yoga. Cette Pinky Pioneer a appris à relativiser, car elle est persuadée que le stress toxique a été, en partie, un catalyseur de la maladie.

« Restez optimiste, quoi qu’il arrive. Vos pensées sont votre force. »

Anja a aussi des projets d’avenir et ne compte pas se croiser les bras. Elle se fixe pour objectif de courir les 6 km du Donkmeerloop, le 1er novembre 2024. Et elle ne remet plus jamais les choses à plus tard. Son credo est désormais « carpe diem » : elle a repris l’avion, elle achète ce qui lui fait envie, elle profite de tous les petits bonheurs du quotidien. Bref, Anja vit à 200 à l’heure !

Notre Pinky Pioneer conclut son témoignage en ces termes encourageants : « Restez optimiste, quoi qu’il arrive ! Vos pensées sont votre force. Et si j’en suis capable, vous l’êtes aussi ! »

*Pinky Pioneer : un Pinky Pioneer est un coach de marche de Pink Ribbon qui va régulièrement profiter de la nature avec son groupe de marche.