Témoignage An: Retourner au travail avec le cancer du sein
Après le cancer du sein Retour au travailAprès 1 an et 2 semaines à la maison, le moment était enfin arrivé : retourner au travail après un cancer du sein. Mais de manière progressive : 30% de mon horaire initial, mais qu’est-ce que j’avais hâte d’y être ! Mais j'étais fatiguée de rester à la maison, me sentais tellement inutile, les murs se resserraient sur moi. Le contact social me manquait et je voulais m'éloigner de tous ces termes médicaux, de mes analyses et de mes consultations, ce qui résumait principalement ma vie à cette époque.
Mon histoire
Mon histoire a commencé avec l'idée de rester 3 à 4 mois à la maison, car c'était à l'origine une opération épargnant mon sein, avec radiothérapie par la suite. Mais j’ai très vite du changer mes plans : 1 an plus tard, j'en étais à 3 opérations supplémentaires. Le compteur était à 4 et il y en avait encore 2 en attente.
Retourner au travail ?
Mais j'étais fatiguée de rester à la maison, me sentais tellement inutile, les murs se resserraient sur moi. Le contact social me manquait et je voulais m'éloigner de tous ces termes médicaux, de mes analyses et de mes consultations, ce qui résumait principalement ma vie à cette époque.
Et même si je me rendais bien compte que le travail à temps plein était complètement hors de question, l'envie était grande. J'ai décidé d’en parler à mon employeur. Il m'a parfaitement comprise et a certainement voulu me faire plaisir. Mon travail initial était effectué pour le moment par un nouveau collègue, mais cela pouvait être parfaitement intégré. Ma gratitude était immense, sachant qu’il n’est pas facile pour un employeur de commencer à travailler uniquement 12 heures par semaine. Mais la possibilité existait et elle correspondait parfaitement à la répartition du travail. Pour mon Pink Monday, j'ai décompté les jours avec impatience.
À mon arrivée au travail, j’étais un peu émue. J’avais les larmes aux yeux parce que j'avais parfois eu l'impression de ne plus pouvoir vivre cette journée. En raison de complications qui émergeaient sans cesse, ce moment avait été «déplacé» si souvent que parfois je n'y croyais plus.J'ai été très bien accueillie par mon patron et mes collègues et j'ai pu compter sur beaucoup de compréhension.
Mon corps ont ses limites
Un mois plus tard, j'ai malheureusement constaté que je poussais mon corps dans ses limites. En résumé :, j'ai perdu connaissance pendant une fraction de seconde 4 fois en 3 quarts d'heure, à chaque fois précédé d’une sensation très bizarre et vertigineuse dans ma tête. J’avais l’impression que mes jambes allaient se dérober à chaque instant sous moi. Je n'avais plus confiance en mon propre corps. Mon patron inquiet m’a amené par sécurité aux urgences, où j’ai à nouveau perdu connaissance à la réception, mais une infirmière alerte m'a heureusement mise à temps dans un fauteuil roulant. 7 heures et beaucoup d’analyses plus tard pour exclure certaines choses, le verdict était que j'étais en "overdrive". Mon bonheur d'être au travail était si grand que j'étais dans un état hyperactif continu et que j’étais en hyperventilation sans m’en rendre compte. J'ai apparemment ignoré les signaux d’alerte jusqu’à ce que mon corps me dise à un moment "stop" et débranche mon état conscient. Depuis lors, j'ai été/suis suivie de très près par mon patron et mes collègues.
Coup par coup
Mes 2 opérations qui étaient encore au programme, se sont finalement transformées en 5. J'ai à chaque fois repris le travail après la période de convalescence. À mes yeux, j'ai vécu 5 Pink Mondays où j'ai à chaque fois été reçue avec beaucoup de soutien et de compréhension. Encore plus même : ils ont veillé (et le font encore) à mon bien-être et à tirer le signal d’alarme à temps afin que je ne dépasse pas mes limites.
J’ai entretemps commencé à travailler 16 heures par semaine. À l’origine, j’avais l’intention de passer immédiatement à 20 heures, mais mes collègues et le médecin conseil de la caisse d’assurance maladie m’ont conseillé de passer d’abord par l’étape des 16 heures. Leur mot d'ordre est d’y aller pas par pas pour que je puisse revenir à temps plein petit à petit, plutôt que de vouloir (une fois de plus) en faire trop à la fois et en subir les conséquences.
Merci !
Je suis bien consciente que je suis très chanceuse dans cette situation, car j’entends malheureusement d'autres histoires de personnes comme moi. De plus, je ne veux certainement pas pousser les autres à reprendre le travail par mon histoire. Tout le monde doit décider par lui-même… tout dépend de votre trajectoire, de la manière dont votre corps le vit et, last but not least, de savoir si cela entre dans la mentalité de l'employeur.
Ce que je veux donner comme conseil : écoutez votre corps, le dosage est le mot magique et surtout : une communication ouverte avec votre employeur. Tenez-les au courant des tenants et aboutissants. Si la trajectoire peut être suivie dans une certaine mesure, il y aura beaucoup plus de compréhension. Et une fois au travail n'hésitez pas à leur communiquer à temps ce que vous ressentez, même s'il y a des jours moins bons.Parce que la compréhension et la reconnaissance sont tellement importantes et détermineront comment vous allez vivre ce processus. Mes Pink Monday's étaient en tout cas positifs ... et, s'il y a un jour un prix pour "Pink Boss", j'aimerais nominer le mien.
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