La plupart des cancers du sein sont hormonodépendants. Les femmes concernées (ainsi que les hommes atteints d’un cancer du sein similaire) reçoivent un traitement anti-hormonal, aussi appelé hormonothérapie, pendant une durée moyenne de cinq ans après les traitements initiaux. Pour les femmes qui avaient encore leurs règles, ce traitement entraîne un arrêt brutal du cycle menstruel. Beaucoup d’entre elles entrent alors soudainement en ménopause. Comme ce traitement bloque ou réduit fortement l’action des œstrogènes, les symptômes de la ménopause peuvent survenir rapidement et de manière intense. Parmi les symptômes les plus fréquents figurent : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, sécheresse vaginale, douleurs pendant les rapports sexuels, envies fréquentes ou urgentes d’uriner, morosité, anxiété, troubles du sommeil, troubles de la mémoire, et baisse de la libido. Ces effets peuvent être très lourds à vivre et impacter fortement la qualité de vie au quotidien.

L’hormonothérapie, utilisée par certaines femmes en (péri)ménopause, n’est pas une option pour celles ayant eu un cancer du sein, car elle augmente le risque de rechute. Pour atténuer les symptômes de la périménopause après un cancer du sein, il est recommandé d’adapter son mode de vie (en arrêtant de fumer, en pratiquant une activité physique régulière et en adoptant une alimentation saine), bénéficier d’un accompagnement psychologique, ou encore de recourir à des traitements non hormonaux.

Pour en savoir plus sur l’hormonothérapie après un cancer du sein, rendez-vous sur : https://pink-ribbon.be/fr/sur-le-cancer-du-sein/10-questions-sur-lhormonth%C3%A9rapie