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Quand et comment reprendre le travail ?

Votre traitement est terminé. Que vous ayez choisi de recommencer à travailler à temps plein ou à temps partiel, vous n’avez qu’une hâte : retrouver une vie « normale ». Reprendre au même rythme ou lever le pied ? Le choix vous appartient. Prenez donc le temps d’y réfléchir posément et d’en parler. Voici quelques conseils pratiques à appliquer pour que votre Pink Monday marque le début d’un avenir tout aussi rose.

Vous avez continué à travailler (à temps partiel) ?

Si vous n’avez pas arrêté de travailler, vous avez bien besoin d’un break. D’une petite pause pour reprendre votre souffle. Et puis, vous êtes sur la voie de la guérison : ça se fête ! Si vous avez cessé de travailler et que vous souhaitez recommencer avant la fin de votre période d’incapacité de travail, il est préférable de contacter le médecin-conseil de votre mutualité, qui vérifiera quel travail vous pouvez exercer. Ne reprenez surtout pas le boulot, même au ralenti, avant d’avoir obtenu son autorisation !

Si vous souhaitez reprendre le travail à la fin de votre incapacité de travail, vous n’avez pas besoin de l’approbation du médecin-conseil. Toutefois, vous devez remplir le formulaire « Notification de reprise de travail », que vous pouvez obtenir auprès de votre mutualité, et le transmettre à ladite mutualité dans les 2 jours qui suivent la fin de votre incapacité de travail.

Des premiers pas difficiles

Quand vous décidez de reprendre le travail, gardez à l’esprit que vous venez de vivre une période éprouvante. Il est on ne peut plus normal de vous sentir un peu bizarre après votre traitement. La fin des traitements signifie la fin de la lutte contre la maladie et s’accompagne souvent d’une sorte de décompression mentale. Vous ne savez plus très bien où vous en êtes. Vous avez du mal à croire que c’est terminé, que vos proches, enfin rassurés, sont beaucoup moins présents, que vos collègues soient surpris que vous leur demandiez à nouveau de l’aide, que vos clients vous bombardent à nouveau de questions. Ce ressenti est normal, mais il passera. Vous avez vécu un enfer et vous revenez à la vie. Saisissez cette nouvelle chance qui vous est offerte : carpe diem ! Vous serez étonnée du résultat !

« Pendant ces huit mois, je me disais tout le temps : je vais changer de vie. Et puis, curieusement, à la fin du traitement, je me suis retrouvée complètement déphasée. Tout le monde me téléphonait pour me féliciter, mais moi, je me sentais lâchée dans la nature comme une petite fille. Mais j’ai fini par me secouer ! Plus question d’attendre : la vie, c’est aujourd’hui ! »

Pensez à vous

Rien ne vous oblige à tout faire comme avant. Vous pouvez organiser votre journée différemment, selon votre « état ». Ménagez-vous régulièrement des petits moments rien qu’à vous, histoire de vous détendre. Bougez aussi suffisamment. Ne dit-on pas « un esprit sain dans un corps sain » ? Ce n’est pas pour rien. Il n’y a rien de tel qu’une activité physique suffisante pour recharger vos batteries, vous vider la tête et renforcer votre système immunitaire. Pas besoin de vous affilier à un club de sport : choisissez une activité qui vous plaît. Vous vous y tiendrez plus longtemps.

Parler ou vous taire : à vous de choisir

Autrefois, on gardait un silence pudique sur cette « longue maladie ». Aujourd’hui, c’est le contraire. Tout le monde veut savoir comment vous allez et chacun a souvent une anecdote à raconter à propos du cancer. « Moi, ma belle-sœur, elle n’était pas aussi courageuse que vous : après son cancer, elle a pris une année sabbatique avant de reprendre le boulot. Et le pire, c’est qu’elle n’en a pas profité ! » Rien ne vous oblige à écouter ça. Ni à répondre indéfiniment à des questions, même bien intentionnées, sur votre état de santé. Mettez les points sur les i, gentiment mais avec fermeté, pour que les gens comprennent. Et si vous avez besoin d’en parler ? Allez-y ! Ce n’est pas une preuve de faiblesse ! Demandez-vous simplement ce que vous préférez. Quelques exemples :

  • entamer une psychothérapie ;
  • rejoindre un groupe de parole de la Fondation contre le Cancer (www.cancer.be > Accueil > Aide aux patients > Soutien émotionnel) ;
  • participer à une journée d’ateliers de Vivre comme avant (www.vivrecommeavant.be) ou aux « espaces ouverts » de l’association Au sein des femmes (www.auseindesfemmes.be) ;
  • vous initier à la méditation pleine conscience ou à la sophrologie ;
  • faire tout autre chose.

Bon à savoir !

Si vous vous posez des questions sur la manière de poursuivre votre carrière en dépit de la maladie, vous pouvez vous adresser au VDAB (Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemiddeling en Beroepsopleiding) pour obtenir des chèques-carrière. L’accompagnement de carrière dans le cadre des chèques-carrière est accessible aux indépendants qui résident et travaillent en Flandre ou dans la Région de Bruxelles- Capitale. Si vous répondez aux conditions, vous avez droit à 7 heures d’accompagnement de carrière tous les 6 ans. Grâce aux chèques-carrière, vous ne payez que 40 € pour 4 heures d’accompagnement de carrière.

Comment combiner travail et traitement ?

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