Le 20 janvier 2025, An a aidé le Ziekenhuis aan de Stroom (ZAS) à faire du Blue Monday un vrai « Pink Monday »
An van As travaille au ZAS Augustinus depuis près de 30 ans. Après avoir été infirmière au service d’hospitalisation en oncologie, elle a rejoint la clinique du sein en 2009, où elle est encore infirmière-conseil aujourd’hui. En 2015, An a malheureusement découvert la clinique du sein sous un autre angle quand on lui a diagnostiqué un cancer du sein.
An a découvert un peu par hasard qu’elle avait un cancer du sein. « Je venais d’avoir 40 ans. Le dépistage préventif proposé tous les deux ans ne commence normalement qu’à 50 ans. Mon médecin traitant estimait malgré tout qu’une première mammographie ne serait pas une mauvaise idée. Elle a révélé une grosseur. » Tout est allé très vite. Une ponction a été effectuée et An a rencontré l’un des gynécologues oncologues le soir même. S’en sont suivis des examens préliminaires un jour ou deux après, puis une chirurgie réparatrice une semaine plus tard. « J’ai même pris des vacances pour récupérer un peu avant d’entamer la chimiothérapie. Tout est allé tellement vite ! »
An a délibérément choisi de suivre son traitement dans l’hôpital où elle travaillait. Elle a toute confiance en ses collègues. « Seul le suivi psychologique s’est fait au ZAS Middelheim. Je préférais prendre un peu de distance sur ce plan. Tous mes collègues m’ont énormément soutenue. Comme j’ai suivi mon traitement dans “ma” clinique du sein, je ne me suis pas complètement coupée de l’équipe. C’est le risque quand on s’absente longtemps. Moi, je suis restée au courant de tout ! »

Au bout de 10 mois, An a repris le travail à mi-temps à la clinique du sein. Le fait d’être à nouveau confrontée au cancer du sein, mais du point de vue du soignant, ne lui a pas posé de problème. « Au début, par contre, je ne savais pas vraiment ce que je pouvais partager avec les patients. Ce sont eux la priorité et il ne me semblait pas toujours judicieux de parler de mon expérience. Mais mon vécu peut aussi les aider et je suis désormais en mesure de mieux répondre à certaines questions. »
Si la reprise du travail n’a pas été très compliquée, le traitement a été psychologiquement éprouvant à certains moments. « J’étais très en colère. Le traitement a parfois été difficile, surtout pendant la chimio. Je bénis le suivi psychologique dont j’ai bénéficié à l’époque. Aujourd’hui, en tant qu’infirmière, j’ai bien conscience de l’importance du soutien psychologique. Les patients prennent parfois peur quand je le suggère, mais ils traversent une période difficile et un soutien supplémentaire ne peut pas faire de tort. »

Dans la mesure où le retour au travail constitue encore souvent un sujet compliqué, Pink Ribbon a créé le projet « Pink Monday ». Le 20 janvier 2025, c’était le Blue Monday, soit le jour le plus déprimant de l’année… Pink Ribbon apporte une touche de rose à ce Blue Monday morose et en fait un véritable Pink Monday : une journée placée sous le signe de l’espoir et de l’entraide. L’ASBL profite de cette journée pour attirer l’attention sur le cancer du sein au travail, en mettant l’accent sur la prévention et le dépistage précoce.
Partagez cet article via :
Contenu par thème
Actuel
Birgit Carly, chirurgienne du sein et membre du conseil d’administration de l’ASBL Pink Ribbon 10 février 2025 Fatigue persistante après un cancer 4 février 2025 Y a-t-il un lien entre le cancer du sein et l’alcool ? 24 janvier 2025 Offrir un livre à un(e) patient(e) atteint(e) d'un cancer du sein 10 décembre 2024 Toutes les articlesFaites un don
Les dons privés sont transférés dans le Fonds Pink Ribbon. Les recettes de ce Fonds sont gérées par la Fondation Roi Baudoin.
Pink Support
Soutenez la lutte contre le cancer du sein à votre manière et enregistrez une action sur la plateforme de Pink Support !
Newsletter
Vous voulez rester informé de ce que fait Pink Ribbon ? Inscrivez-vous à notre newsletter !