Les parlementaires affichent une meilleure connaissance du cancer du sein que la moyenne
Prévention Dépistage26/10/2024 - Une visite insolite de Pink Ribbon il y a deux semaines au Parlement fédéral. Sandy, une autruche rose, a fait son apparition au Parlement fédéral et a invité tous les parlementaires et leurs collaborateurs à répondre au Mammoquiz, afin d'évaluer leurs connaissances sur les signaux d'alarme et leur risque de détection tardive du cancer du sein. Les parlementaires ont également reçu le nouveau ruban rose des mains de patientes atteintes du cancer du sein, avec l'invitation à le porter tout au long du Mois international de sensibilisation au cancer du sein, en octobre.
Résultats du Mammoquiz auprès des 124 parlementaires participants et de leurs collaborateurs
Les résultats révèlent que les parlementaires et leurs collaborateurs sont plus conscients que la moyenne des signaux d'alarme et du risque de détection tardive. Les répondants du Mammoquiz sont répartis en six catégories distinctes, en fonction de leurs réponses : chiens de garde, dauphins, perroquets, lièvres, autruches et paresseux. Chaque catégorie se distingue par des traits caractéristiques qui reflètent leur attitude.
- Parmi les 124 participants du Parlement, plus de la moitié (52 %) se sont révélés être des dauphins. Ces derniers mènent une vie saine, sont bien informés, mais parfois un peu insouciants. Ils privilégient l'auto-examen plutôt que de consulter un médecin.
- Environ 17 % des participants sont des chiens de garde. Ce groupe est le plus informé sur les signaux d'alarme, effectue lui-même des contrôles réguliers et n’hésite pas à consulter rapidement un médecin en cas de doute. Ainsi, une invitation à une mammographie est systématiquement suivie d’action.
- 27 % appartiennent à la catégorie des perroquets. Ces derniers examinent régulièrement leurs seins, mais ne sont pas très au fait des signaux d'alarme. Ils ont tendance à croire facilement tout ce qu'on leur dit sur la maladie et risquent donc d'être moins bien informés, ce qui peut entraîner un risque modéré de détection tardive.
- Seuls 5 % des participants sont classés parmi les paresseux. Ce groupe accorde peu d'attention à sa poitrine et en est souvent moins satisfait. Ils ne connaissent pas bien les signes à surveiller et ne s'auto-examinent que rarement, ce qui les expose à un risque plus élevé de détection tardive d'un cancer du sein.
- Les autruches sont rares au Parlement, représentant seulement 4 % des participants. Ils évitent le sujet de la maladie, ce qui les expose également à un risque accru de détection tardive.
- Mais les animaux les plus rares au Parlement semblent être les lièvres. Seuls 1,5 % d'entre eux appartiennent à cette catégorie, qui se caractérise par une facilité à parler des problèmes de santé et par une peur sous-jacente qui les pousse à se faire contrôler plus souvent que la moyenne. Leur attitude peut parfois refléter une certaine panique, même si celle-ci n’est pas toujours justifiée.
Les résultats de la population belge
Par rapport à la moyenne des près de 22 000 participants au Mammoquiz, les parlementaires se distinguent par un bon score en matière de connaissance générale des signaux d’alarme. Cependant, il reste crucial qu'ils poursuivent leurs efforts pour sensibiliser une part importante de la population et l'encourager à effectuer des dépistages réguliers. Cette mission revêt une importance vitale.
Pour faire l'auto-test, rendez-vous sur www.mammoquiz.be.
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