Pink Ribbonettes

Traitement Après le cancer du sein Amitié

Dans les années 1990, il était déconseillé aux patientes atteintes d’un cancer du sein de remuer le bras après l’opération. Depuis lors, pourtant, le Professeur Don McKenzie (Université de Colombie Britannique à Vancouver) a démontré que les mouvements du bras contribuent à éviter le syndrome du “gros bras”. C'est ainsi qu'a vu le jour le mouvement “abreast in a boat”, qui fait ramer des (ex)-patientes contre le cancer du sein.

Un peu partout dans le monde, des groupes se sont constitués et des femmes touchées par le cancer du sein se réunissent régulièrement pour ramer en groupe.

Elles connaissent bien les bénéfices de ce sport d’équipe. Bénéfices thérapeutiques d’abord : le mouvement assure un drainage lymphatique naturel qui combat entre autres le syndrome du "gros bras", et la pratique sportive renforce les défenses naturelles, ce qui améliore les chances de succès des thérapies et la prévention des rechutes.

Mais ce sport présente également d'autres bénéfices, que les femmes évoquent avec enthousiasme : briser les tabous qui pèsent sur la maladie et combattre la solitude grâce à des groupes solidaires, où elles rencontrent des femmes qui comprennent mieux que quiconque ce qu’elles endurent.

Deux femmes belges ont lancé ce projet sportif en Belgique sous le nom de Pink Ribbonettes. Les premières Pink Ribbonettes commencent à ramer contre le cancer du sein à Lierre et à Turnhout. Douze compagnes d'infortune en tenue rose, maniant vigoureusement l'aviron. Très efficace contre le 'gros bras' souvent développé après une chirurgie mammaire, l'aviron diminue aussi le risque de rechute. Mais le principal est que, grâce à ces femmes, la maladie échappe désormais aux tabous.

Actuellement, les Pink Ribbonettes ne rament qu'à Lierre, Turnhout et à Bruxelles, mais Bea commence aussi bientôt un club à Louvain. Vous voudriez démarrer une initiative dans votre quartier ? Envoyez-nous un message pour plus d'informations.