cancer du sein

Trois idées reçues sur le cancer du sein

Traitement Après le cancer du sein

28/02/2022 - Suite à l'article "1 femme sur 3 n’observe pas ses seins", nous vous présentons trois autres idées fausses sur le cancer du sein.

1er malentendu

Le cancer du sein impliquait autrefois la perte d’un sein par mastectomie. Ces dernières décennies, on a de plus en plus eu recours à la chirurgie réparatrice, qui consiste à ne retirer que la tumeur et une partie du tissu qui l’entoure. On croit encore que le taux de survie est meilleur après une mastectomie qu’après une chirurgie réparatrice. C’est un mythe. Il y a toujours un risque de récidive, même après une mastectomie totale. Quand le cancer du sein réapparaît, c’est que des cellules cancéreuses indétectables s’étaient déjà propagées dans l’organisme au moment de l’opération. La rechute est rarement due à la persistance de cellules cancéreuses dans le sein opéré.

2er malentendu

Trois répondantes sur dix pensent que le cancer du sein tue chaque année plus de femmes que les maladies cardiovasculaires… mais c’est faux ! En Belgique, les maladies cardiovasculaires font davantage de victimes dans la population féminine que l’ensemble des cancers, tous types confondus. Le cancer du sein reste par contre la première cause de mortalité oncologique, tout simplement parce qu’il est tellement fréquent. Néanmoins, la majorité des patientes y survivront.

3e malentendu

La moitié des femmes pensent que le cancer du sein est avant tout affaire d’hérédité, mais ce n’est pas le cas. En réalité, 1 cancer du sein sur 10 seulement est réellement héréditaire et une prédisposition familiale existe dans 1 cas sur 3. Dans le cas du cancer du sein héréditaire, il existe un gène anormal (gène du cancer du sein) qui se transmet de génération en génération. On parlera d’une prédisposition familiale lorsqu’une personne compte dans sa famille plusieurs personnes apparentées (principalement au 1er degré) qui ont souffert d’un cancer du sein à un âge relativement jeune. Le fait que votre tante ou votre grand-mère ait développé la maladie à 75 ans n’influence donc pratiquement pas votre propre risque ! La majorité des femmes atteintes d’un cancer du sein n’ont d’ailleurs pas de parent(e)s proches qui souffrent de la maladie.

Commentaire de Birgit Carly, spécialiste en chirurgie mammaire et coordinatrice de la clinique du sein de l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles : « Ces résultats montrent clairement combien il est difficile de faire passer des informations médicales correctes à la population… et l’intox omniprésente ne fait rien pour simplifier les choses. »

Lire aussi : 1 femme sur 3 n’observe pas ses seins Lire aussi : 25% des femmes belges présentent un risque plus élevé de détection tardive du cancer du sein

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