1. Trois possibilités s’offrent à vous après une mastectomie : prothèse mammaire externe, reconstruction mammaire ou aucune intervention. Certaines femmes se font tatouer au niveau de la cicatrice.

2. Après un traitement du cancer du sein, rien ne vous oblige à choisir directement entre une reconstruction ou une prothèse. On recommande souvent de commencer par une prothèse externe temporaire après une mastectomie, afin de laisser à la plaie le temps de cicatriser. Vous pouvez tout à fait opter pour une reconstruction ultérieurement.

3. Une prothèse externe est une enveloppe souple qui renferme un mélange de silicones. Il vous suffit de la glisser dans un soutien-gorge adapté. Ce type de soutien-gorge est muni d’une housse où placer la prothèse pour qu’elle ne bouge pas.

4. Une prothèse ou une reconstruction vous aidera à conserver une bonne posture. À la clé ? Un risque réduit de douleurs dorsales.

5. Une prothèse mammaire est remboursée par la mutuelle, qu’elle soit temporaire ou définitive, à raison d’un montant standard. Si vous optez pour une prothèse plus chère, vous devrez payer un supplément.

6. Il n’est pas toujours possible de procéder à une ablation et à une reconstruction au cours de la même intervention. Ce n’est pas exclu, mais on conseille généralement de ne pas tout faire en même temps.

7. L’implant placé lors d’une reconstruction mammaire ne dure généralement pas toute une vie. Il est probable qu’il faille le remplacer après une dizaine d’années.

8. Une reconstruction autologue, c’est-à-dire réalisée à l’aide de tissus prélevés sur une autre partie de votre corps (généralement le ventre ou les fesses), constitue une intervention plus lourde qu’une mastectomie et nécessite une longue convalescence.

9. Le mamelon peut être reconstruit, mais perd malheureusement toute sensibilité.

10. Un nouveau sein ne remplacera jamais le sein perdu. Malgré les progrès réalisés dans le domaine, vous verrez toujours une différence.