Chris a aujourd’hui 62 ans et, après une carrière de 32 ans chez Torfs, elle profite avec son mari d’une retraite bien méritée. Elle raconte à Pink Ribbon comment, il y a trois ans, elle a découvert une petite masse dure qui n’était pas là auparavant en appliquant une crème hydratante après sa douche. Elle a immédiatement tiré la sonnette d’alarme, appelant son médecin le jour même… et peu de temps après, elle poussait la porte de la clinique du sein de Lier, où on a malheureusement découvert non pas une, mais deux tumeurs de petite taille dans l’un de ses seins.

Une chirurgie d’épargne mammaire était donc impossible. « Cela m’a vraiment fait un choc, d’autant que j’avais encore subi une mammographie tout récemment », explique-t-elle. « J’ai toujours accepté l’invitation à participer au dépistage. » Avec le recul, elle reste très satisfaite de la prise en charge et de l’accompagnement dont elle a bénéficié à la clinique du sein. « J’ai été bien préparée, bien informée et l’équipe a vraiment pris le temps de m’écouter et de me rassurer. Le sein touché a dû être amputé, mais je n’ai heureusement pas eu besoin d’un traitement de suite. » Comme elle n’a pas dû subir de radiothérapie, de chimiothérapie ou d’hormonothérapie, Chris a aussi échappé à une foule d’effets secondaires tels que la perte de cheveux. Elle a opté pour une reconstruction mammaire avec placement d’une prothèse derrière le muscle pectoral, réalisée juste après l’amputation. « J’ai passé une semaine en clinique », précise-t-elle.

Lorsqu’elle a reçu son diagnostic, Chris occupait le poste de responsable régionale. Elle a immédiatement informé ses collègues et collaborateurs, qui ont réagi par une vague d’empathie bienfaisante. « Torfs emploie environ 750 femmes », explique-t-elle. « Lorsque quelqu’un tombe gravement malade dans l’entreprise, on en prend vraiment soin. J’ai reçu des coups de fil de Wouter Torfs et de plusieurs collègues, des fleurs, des cartes… cela m’a fait chaud au cœur. Torfs, c’est comme une seconde famille. » Chris souligne que les membres de l’équipe victimes d’un cancer du sein sont libres de décider si elles veulent être tenues au courant de l’actualité de l’entreprise, si leurs collègues peuvent être informés et si elles veulent ou non recevoir des visites. « Torfs tient compte de leurs choix et veille à ce qu’ils soient respectés. »

Chris a toujours aimé travailler chez Torfs, comme en témoigne sa longue carrière dans l’entreprise. Après cinq mois d’arrêt-maladie, elle a repris ses fonctions jusqu’à l’âge initialement prévu pour son départ à la retraite. Elle souligne que le cancer du sein a changé son regard sur la vie. « Je vis aujourd’hui d’une façon plus consciente, je profite mieux de chaque moment et je suis reconnaissante d’être encore là… mais la cicatrice me rappelle aussi quotidiennement la maladie. On ne s’y fait pas. »

Le message que Chris veut faire passer par ce témoignage ? « Si vous sentez quelque chose de suspect dans votre sein, n’hésitez pas : allez voir votre médecin sans attendre. Il est capital d’intervenir le plus vite possible. »

Parce qu’elle a immédiatement pris le taureau par les cornes, trois semaines à peine se sont écoulées entre le moment où elle a découvert une masse suspecte et l’opération qui lui a sauvé la vie.