« Il y a encore du pain sur la planche concernant notre culture d’entreprise... »

« Mon mari et moi venions de décider d’avoir un deuxième enfant lorsque j’ai appris que j’étais malade. C’était censé être une merveilleuse aventure, mais cela n’a malheureusement pas été le cas. Pour Théo, notre premier enfant, alors âgé de 5 ans, le moment était déchirant. La seule chose à laquelle il arrivait à penser était que sa maman allait mourir. Durant mon traitement, j’ai pu réellement m’identifier à lui. Je suppose que mon instinct maternel a pris le dessus. »

Retour au travail

« Si on fait le compte, j’ai travaillé dix-sept ans comme représentante commerciale pour une parfumerie. Ma formation ? Esthéticienne. La transformation de mon corps liée au cancer du sein m’a été très difficile à vivre. Au final, j’ai pris une trentaine de kilos. »

« La première fois que je suis tombée malade, j’ai dû m’arrêter de travailler durant 20 mois. Six ans plus tard, je suis à nouveau tombée malade et j’ai dû interrompre ma carrière durant quatre mois. Quelques semaines plus tard, j’étais licenciée. La raison ? Restructuration au sein de l’entreprise. Sans doute avaient-ils peur que je fasse une rechute. »

Un nouveau défi

« Cela a été particulièrement difficile de trouver un nouvel emploi. Au début, je n’osais pas parler de ma maladie à mes employeurs potentiels. Vous ne voulez pas que les gens perçoivent une faiblesse en vous. Ce fut une bataille de longue haleine, mais je n’ai jamais perdu espoir. Aujourd’hui, je travaille pour une société pharmaceutique spécialisée en produits pour bébés. C’est très symbolique pour moi. Après tout, Théo n’a jamais eu son petit frère ou sa petite sœur... »