1. Qui prévenir ?

Votre patiente doit informer son supérieur et les ressources humaines de son absence et de la durée présumée de sa période de maladie. En votre qualité de prestataire de soins, vous pouvez l’y aider. Attention : précisez bien que votre patiente n’est pas obligée de mentionner la raison de son absence, bien que cela soit conseillé. Si votre patiente pense que la nouvelle suscitera une réaction négative au travail, il peut s’avérer judicieux d’en parler et de convenir ensemble de ce que vous allez dire. Votre patiente peut aussi s’informer auprès du service social de sa mutualité et/ou auprès de son syndicat. Ces services pourront déterminer à quelles autres interventions votre patiente a éventuellement droit.

Si votre patiente est indépendante à titre principal ou complémentaire, examinez aussi avec elle le meilleur moyen de se mettre en ordre sur le plan administratif. Votre patiente peut, là encore, s’adresser au service social de la mutualité et/ou au secrétariat social.

2. Quels papiers remplir ?

Votre patiente doit remplir et remettre le formulaire « Certificat d’incapacité de travail » à sa mutualité.

3. Qu’advient-il du salaire ?

Si votre patiente est salariée, son employeur lui paiera encore son salaire pendant quelque temps. À noter qu’il peut y avoir des différences entre le statut d’ouvrière et celui d’employée. Votre patiente reçoit ensuite une indemnité équivalant à un certain pourcentage (plafonné) de son salaire.

4. Quid de ma pension ?

Votre patiente sera en incapacité de travail pour cause de maladie (les 12 premiers mois) ou d’invalidité (après). Elle n’a donc aucun souci à se faire pour sa pension. Ces périodes sont totalement assimilées.